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SDL 2015 : conférence Être auteure de romance en 2015

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Le dimanche après-midi de ce salon, une conférence organisée par les éditions Harlequin avait lieu et j'ai pris un grand plaisir à y assister. 
C'est avec quatre jeunes auteures pétillantes et pleine d'humour que j'ai donc passé une heure. 

 
Vous n'y étiez pas ? Un brin de lecture vous raconte tout...

Pour vous,  qu'est ce qu'une romance moderne ? 

Emily Blaine : Pour moi c'est une romance contemporaine. Les gens me disent que mes romances sont thérapeutiques, à savoir ils se sentent mieux après leur lecture. 









Louisa Méolis : Chez moi c'est un mélange de genre. Un condensé de suspens, de romantisme, d'espionnage et d'érotisme ....

Cécile Chomin : C'est une romance qui n'impose rien au lecteur, chacun y trouve ce qu'il a envie, le récit s'adapte à chaque lecteur, il peut toucher tout le monde. 

Angela Morelli : J'écris des histoires que j'aurai envie de lire. Ce sont des histoires de femmes qui nous ressemblent mais les hommes n sont pas forcément ceux qu'on côtoient. Pas uniquement une romance mais aussi une histoire de femmes, de copines...

Le modernisme dans vos romances, il vient d'où ? 

Emily Blaine :  Indéniablement de mes héroïne qui ne se laissent pas faire, qui ont une vie active ett qui sont bien loin de l'image de perfection qu'on rencontre par ailleurs... Un contraire des princesses de Disney

Louisa Méolis : Effectivement dans les romances classiques, les héroïnes donnaient une image de la perfection , ce qui n'est pas le cas de Lola que se soit physiquement ou émotionnellement..









Cécile Chomin :Mes romances retrace l'actualité, la vie quotidienne à mon image , à celle du lecteur. Ce sont des histoires de femme "normale" qui sont en fait des superwoman avec tout ce qu'elle gère dans leur vie .

Angela Morelli : L'humour est une marque indéniable de modernité. 

Vous sentez vous investi d'une mission pour l'image de la Femme actuelle ?

E B : Je ne me sens pas forcément dans le féminisme actuel. J'avoue avoir la chance d'avoir une perle qui m'accompagne dans la vie. Cependant mon message serait peut-être un questionnement sur soi, faire le point de temps en temps est toujours profitable.

L M : J'aimerai faire passer le message de l'acceptation de soi. Tout le monde a le droit au bonheur même si chacun a des défauts. 

C C : Je ne ressens aucune mission ou revendication particulière. Je ne veux pas de stigmatisation car de nos jours on ne devrait plus avoir besoin de revendiquer quoi que ce soit pour la femme même si ce n'est malheureusement pas encore le cas. 








A M : Mon unique mission mais qui est pour moi essentielle est l'utilisation du préservatif. 

Parlez nous du nouveau héros.

E B : L'ancien héros était parfait et franchement macho. Aujourd'hui, il reste mystérieux, beau, mystérieux , avec ce petit air décoiffé qui nous fait rêver mais il est également faillible et possède un lourd passé. 
Il a tout le positif de l'ancien mais avec une bonne dose d'humanité. 

L M : Ce héros est bien plus accessible . De plus, la communication entre les personnages est bien plus facile et moderne. 

Comment devient-on auteurs numériques ?

A M : En fait, j'ai commencé à écrire comme j'en avais envie et le côté professionnel ne s'est ajouté que par la suite. 









C C : Le travail en numérique donne une plus large amplitude, moins de censure et surtout moins d'étiquettes. On n'est pas classé dans un genre particulier de romance si ce n'est qu'elle est numérique. 
L M  :Euh ..... pareil !
E B : Mon expérience est un peu différente comme je viens de la fan-fiction. Je suis déjà habitué au retour des lectrices mais il est vrai que pour l'édition numérique le travail est plus poussé mais selon moi le plus important est le travail après parution. 

En quoi la technologie influe sur votre écriture ?
  
L M  : Internet a une importance capital pour les recherches  pour les lieux où les "gadgets" que je ne connais pas forcément dans ma vie mais dont j'ai besoin pour mes récits? 

E B : Avant de commencer à écrire, j'ai une grande volonté de faire des recherches mais je laisse bien souvent emporter par l'écriture et ma volonté ne tient pas ....Par contre, j'ai une équipe de Béta-lectrices et la technologie permet une communication + rapide et + aisée. 

C C : Je suis une grande addict du téléphone portable mais j'avoue utiliser très peu la technologie pour écrire. J'utilise plutôt les réseaux sociaux après écriture. 

A M : Il m'arrive de faire des recherches moi aussi quand le récit me l'impose sinon je suis une grande utilisatrices des réseaux sociaux et du partage avec les lectrices. 









Avec votre rythme de vie, à quel moment trouver vous le temps d'écrire ?

C C:  "Je me drogue biensûr" !!!
Non plutôt la nuit quand out le monde a la maison est couché. Il m'arrive aussi de noter des idées dans mon fameux téléphone en cours de journée. 

A M : La nuit est intéressante mais j'aime m'isoler le week-end nda sun café pour écrire. Je m'éloigne de ma famille et je bois du café donc je ne dors plus donc j'écris la nuit aussi ....

L M : La nuit également, pendant le sport à la télé  ou les dessins animés de mes enfants.... clin d'oeil pour Gery un de mes personnages qui a trouvé un nom suite à la vision de Tom & Gery avec mes enfants...

E B : Le soir plutôt après le couchage des enfants, le week-end pendant leur sieste avec des horaires très précis ( 16h08 fin de la sieste ....) je suis personnellement incapable d'écrire la nuit car ....je dors !!!

Quel est votre connexion aux lecteurs ? 

 L M: j'aime beaucoup parler avec mes lectrices de tout et de rien , de la vie quotidienne. Cela prend effectivement du temps mais c'est un vrai plaisir. Je me connecte essentiellement entre 12 et 14h ou parfois le soir. 

C C : je cherche les retours de lecture sur les réseaux sociaux mais je ne veux pas trop développer cela car je crains de ne pas pavenir à gérer une trop grande ampleur du phénomène. 

A M : je suis une véritable accroc à Facebook qui au départ devait être une vitrine des livres mais qui a complètement dépassé ce stade avec une communication amplifié avec les lectrices.







E B : J'alimente énormément ma page Facebook également. C'est mon premier vecteur de communication avec les lectrices et aussi le monde de l'édition. Cela prend beaucoup de temps et d'investissement mais ça vaut le coup !







Quel regard portez-vous aux mauvaises critiques ? 


C C :  Lorsqu'ils ont commencé à arriver, ils étaien parfaitement argumentés, j'ai donc compris et accepté. C'est au final assez constructif. On atous des goûts et des aspirations différents donc je m'efforce de respecter ces avis. 

A M : Au départ, j'ai été affecté par le négatif. Puis peu à peu on prend du recul et un certain détachement s'installe. De plus c'est largement contre balancé par le positif. 

L M : Je ne tiens absolument pas compte des avis négatifs. On ne peut pas écrire pour chaque personne donc on ne peut satisfaire tout le monde. 

E B: L'image de la romance en France est très mauvaise, donc être lectrice ou encore plus auteure de romance est un véritable défi. Les avis négatifs sont aussi utiles même s'ils touchent . Je me dis que j'écris pour moi avant tout . 



Un grand coup de chapeau à Sophie qui a mené cette conférence avec brio et à ces quatre auteures souriantes, accessibles et drôles et au final pas si différentes que chacune d'entre nous....



4 commentaires

  1. Merci pour ce super résumé ! J'ai écouté mais pris 0 notes ^^

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  2. Merci pour ce génial résumé. Je n'ai pas pu y assister donc contente de savoir ce qui c'est dit

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  3. Très sympa ce compte-rendu. Le débat avait l'air animé et intéressant. Ces auteures sont toutes très sympas en tout cas.

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  4. Qu'elle pétille, la sublime Angéla ;)

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