Paru aux éditions J'ai lu pour elle en septembre 2015
288 pages
6.60 €
Appréciations personnelles d'après Jennifer :
Je remercie les éditions J'ai lu pour elle pour leur confiance et l'intérêt qu'ils portent à Un brin de lecture.
Si le deuxième tome de la saga Les Sœurs Clemens était addictif grâce aux personnages et à l’intrigue, ce troisième volet perd, quant à lui, de sa saveur à cause d’un événement révoltant.
Louisa Clemens est gouvernante en Italie et se satisfait pleinement de sa vie. Jusqu’au jour où un bel inconnu, Khair Bey, fait son apparition dans le salon de ses patrons. L’homme ne cesse de la suivre des yeux et Louisa, qui a du tempérament, n’entend pas laisser ce prétentieux arriver à ses fins.
C’est lorsque le narrateur change que le lecteur est un peu pris au dépourvu. Khair Bey est un barbare qui pense pouvoir avoir tout ce qu’il veut simplement en l’exigent. Alors ce n’est pas une gouvernante qui va lui dire non ! On espère que Leda Swann n’aura pas recours au viol dans les scènes suivantes et, même si elle n’en arrivera pas à de telles extrémités, l’auteure va réussir à choquer les plus féministes d’entre nous.
Louisa Clemens est un personnage auquel on s’attache rapidement. Elle aspire à trouver un gentil mari et fonder sa propre famille même si, pour le moment, son emploi la satisfait pleinement. Elle n’est pas du genre à folâtrer avec de parfaits inconnus, sa virginité étant son seul moyen d’intéresser un homme fortuné. Rien de dérangeant jusque-là puisqu’il s’agit des mœurs de l’époque : une femme sans situation n’étant rien si elle n’est pas belle et vierge. C’est là la trame générale des romances historiques.
La surprise du lecteur va arriver lorsque, finalement, Louisa va se laisser convaincre de passer la nuit avec Khair Bey. Réalisant au matin ce qu’elle a fait, elle décide de retourner dans son Angleterre natale, chez sa sœur, pour penser son amour propre. Le bateau qui la transporte est alors attaqué par des pirates qui kidnappent notre demoiselle pour la vendre au plus offrant. C’est Khair Bey qui va l’acheter, laissant ainsi l’impression qu’il l’a sauvé.
C’est ici que la lectrice de romance historique et la femme que je suis s’insurge. C’est en fait ce personnage qui a orchestré toute la mise en scène pour faire croire à Louisa qu’elle lui doit son sauvetage et qu’elle est devenue son esclave. Comment peut-on affirmer aimer une personne, la faire faire laver par une femme qui n’hésite pas à frotter où il faut, puis la faire se déshabiller devant une bande de malades qui osent bien regarder partout avant de faire une offre au vendeur ? Non, là, je ne comprends pas… Pire encore : Louisa Clemens, en apprenant la vérité, sera-t-elle offusquée ou bien finira-t-elle par retourner vers son amant ? A votre avis ?
En bref : De mon plein gré est une romance qui n’est pas faite pour moi car je trouve l’histoire en elle-même un peu révoltante. Le personnage principal, auquel je me suis tout de suite attachée, est violentée, humiliée et trahie. Elle, qui apparaît au premier abord comme une femme sensée et intelligente, finit par souffrir du syndrome de Stockholm. C’est affligeant. Il n’en reste pas moins évident que les fans de kidnapping par amour sauront apprécier ce livre. Cela n’a pas été mon cas, dommage. J’espère que le prochain tome des Sœurs Clemens sera aussi touchant et passionnant que l’a été le tome 2.
Note : 2/10
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ooo en effet cette lecture ne t'a pas plu lol, mais tu m'intrigues du coup avec ce livre
RépondreSupprimerJe note la saga !!! Vu que le tome 2 t'a plu par contre, je me laisserai tenter :)