éditeur : J'ai lu pour elle collection #exclusif
date de parution : 2 mai 2018
384 pages
prix : 7.40 €
Contrairement à ses habitudes de solitaire, Travis embarque dans son camion un auto-stoppeur, Mack. Mack est aussi différent de Travis qu’on peut l’être : solaire, beau comme un dieu, ouvertement homosexuel, terriblement désirable et attachant. Troublé malgré lui, Travis, qui ne veut que du sexe sans attaches, s’efforce de garder Mack à distance et de le traiter avec froideur. Car s’il passe sa vie sur la route, seul au volant de son camion, c’est qu’il cache un secret qui lui interdit le véritable amour. Mais la tension monte dans la cabine. Et la route est longue...
Mes premiers mots reviennent à nos deux auteures pour ce superbe texte ! Merci de nous faire vivre toutes ces émotions avec ce roman qui ne peut que vous toucher au cœur. Ce livre est de ceux qui montent en intensité au fur et à mesure de l’histoire. Croyez-moi, j’ai fini en pleurs en plein milieu de la gare St-Lazare ^^ J’ai aussi envie de remercie J’ai lu pour elle pour ce choix de publication. Merci de permettre au grand public de découvrir cette histoire, de leur montrer une autre vision de l’amour.
Au début, cela pourrait être une simple rencontre, banale. Deux hommes que rien ne semble réunir mais qui prennent la route ensemble. Ce genre de voyage change une personne. C’est le cas de nos deux personnages. L’amour est un voyage. On le comprend ici. Dans ce roman, on part en road trip à travers l’Amérique et le Canada pour finalement arriver en Alaska. On dit souvent que la lecture nous transporte, nous amène ailleurs. Ce fut le cas. Embarquer aux côtés de Mack et Travis pour cette tournée de 2 mois à bord d’un camion, c’est rentrer dans l’intimité des personnages. Cela entraine le lecteur dans la même proximité. On se sent proche d’eux. Et on vibre avec eux.
Tout ce que j’aime dans la lecture était réuni ici. Un concours de circonstance, une opportunité, des liens qui se tissent, des gens qui se découvrent. Un peu comme un lecteur et une histoire. La façon d’écrire de Mary et Amélie nous permet de ressentir, avec la même intensité, toutes les péripéties que vivent Mack et Travis. Je comprenais que Travis ait envie que Mack se taise mais aussi que Mack devienne curieux à propos de Travis. Les discours de Mack me prenaient d’ailleurs parfois aussi la tête ^^. Mais j’ai trouvé certains passages tellement vrais que je me suis retrouvée dans ce que disait Travis et Mack. Leurs deux personnalités m’ont captivé. J’ai aimé que le lecteur ne comprenne pas de suite ce qui se passait, autant pour l’un que pour l’autre. La part de mystère de leur passé nous restait à nous aussi. En tout cas, ce fut le cas pour moi.
La fin fut donc un choc pour moi. Je précise que j’ai lu la version auto éditée de La liberté de t’aimer. Et j’ai beaucoup aimé cette fin. Je vous avoue que j’adore pleurer quand je lis. Ça montre que l’histoire m’a pris au ventre, que l’auteur a réussi le pari de m’immerger totalement dans son histoire. C’est clairement le cas ici.
En bref : avec une montrée crescendo de la tension entre nos personnages en même temps que leur amour, on ne pouvait qu’avoir une fin explosive et pas dans le sens joyeux du terme. Mais j’ai adoré cette fin. Il fallait oser ! Et c’est réussi. Le lecteur est bouleversé et avec un final comme celui-ci, le texte reste forcément dans les mémoires. C’est un mot que j’utilise souvent dans mes chroniques des livres de Mary Matthews et Amélie C. Astier : bravo !
NOTE : 8 / 10
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