éditeur : éditions Bookmark collection MxM
date de parution : 25 mai 2020
328 pages
prix : 17.00 €
titre VO : Translator
Autrefois, enfant chéri de la scène littéraire anglaise, aujourd’hui, écrivain dépressif de romans policier, Ash Winters a renoncé à l’amour, à l’espoir, au bonheur et, surtout : à lui-même.
Il vit sa vie entre les cycles de sa maladie, hanté par les fantômes des attentes des autres.
Puis une rencontre fortuite à un enterrement de vie de garçon le jette dans les bras de Darian Taylor, un garçon du comté d’Essex, aspirant modèle qui vit dans un monde de gel pour cheveux, faux bronzage et défilés de mode.
Darian admet qu’il n’est parfait, mais il sait faire rire Ash, et lui rappeler ce qu'est la vie sans anxiété. Seulement, Ash vit dans l'ombre depuis tellement longtemps qu’il est incapable de voir la lumière briller.
Un homme qui n’a pas confiance en lui-même peut-il seulement croire au bonheur ? Et comment un homme qui ne croit pas au bonheur peut-il se battre pour le sien ?
C’est clairement pour le nom de l’auteur que j’ai commencé à le lire ce roman. Si vous n’avez pas lu « A vif » d’Alexis Hall paru chez Milady, foncez après avoir lu « Une étincelle dans la nuit ». « Une étincelle dans la nuit » est le 1er tome de la série « Spires » et « A vif » est le 3ème bien que les histoires puissent se lire séparément. Je vous le signale parce que se fût l’un de mes critères pour ce choix de lecture. En revanche, la couverture non ^^
Ce MM est une sympathique découverte mais un peu moins que prévu. Pas waouh comme dans « A vif ». J’ai surtout accroché aux deux personnages et à leur courage pour réussir leur couple. Ici, c’est une rencontre d’un soir qui se transforme en histoire d’amour malgré de nombreux écueils dont la maladie. En effet, comme dit dans le résumé, le personnage de Ash est malade. Il souffre de dépression et il est bipolaire. J’aime beaucoup lire des livres ayant pour sujet la dépression. Ça m’aide beaucoup à comprendre cette maladie. Ce fût encore une fois le cas avec celui-ci.
Tout le roman est donc le récit de leur histoire, de cette rencontre un soir dans un club jusqu’à… à vous de lire. Des nombreux problèmes vont arriver vous vous en doutez. En plus, il n’y a pas plus dissemblable comme personnages, ils sont à l’opposé l’un de l’autre. Le personnage de Ash est complexe pour le lecteur car sa vie est complexe. Il doit se battre avec ses maladies tout le temps et on comprend que ça lui gâche la vie. Il m’a beaucoup ému. L’histoire commence d’ailleurs par une scène de panique de la part de Ash. Je n’ai d’ailleurs pas tout de suite ce qui se passe. Puis tout s’éclaire. Ash n’est pas forcément le héros attendu. Il est notamment parfois hautain et totalement tête à claque à certains moments, il est tellement contradictoire avec lui-même qu’il en est touchant.
Duncan, lui est vraiment très cool. Dans la lignée de certains personnages de TJ Klune notamment. J’ai beaucoup aimé le découvrir. Au niveau de ses répliques, il y a une chose qui peut perturber. En français, les mots qu’ils utilisent sont coupés. C’est dû à son accent de l’Essex. J’aimerais bien voir la version anglaise pour voir la typographie. Un peu foufou mais tellement sûr de qui il est qu’il m’a marqué. Certaines scènes avec lui sont grandioses.
En bref : ce roman n’est pas un coup de cœur car même si j’ai apprécié ma lecture, je ne me souviens pas des détails trois semaines après l’avoir lu. Je vais sûrement le relire. Néanmoins, la relation entre les deux personnages m’a charmé par les efforts et les concessions que doivent faire les deux personnages pour que leur couple réussisse à exister. Une belle leçon de vie !
NOTE : 7 / 10
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