Ce n'est pas facile d'avoir des enfants, mais je crois que les adultes ne se rendent pas compte... Ce n'est pas facile non plus d'avoir des parents. À l'aube de ses vingt-trois ans, Lucky se retrouve sans domicile. Jeté à la rue par son propre père, il doit apprendre à survivre tout seul. Répondre à ses besoins les plus rudimentaires devient alors un défi de tous les jours. Mais contre mauvaise fortune, il trouvera fort heureusement bons coeurs. Entre Ludo, le quinquagénaire aux allures de vieux sage, et Kari, la maman poule, une seconde famille lui ouvre les bras. Une seconde famille et peut-être plus encore...

 Écrire cette chronique me donne l'impression de n'avoir aucune empathie et d’être insensible. Le roman parle d’un groupe de sans domicile fixe dans une ville inconnue au mois de décembre. Le sujet est donc grave et comme le roman se passe au mois de décembre, sur ce seul mois, en le lisant au chaud, on ne peut que se sentir honteux d’être au chaud alors qu’on sait que dehors au même moment il fait froid et que des gens sont en train de vivre ce que vivent nos personnages. Il peut effectivement être dur pour certains lecteurs car être confronté à des personnes sans domicile fixe et savoir que cette réalité existe, c'est très dur pour le moral je trouve. Si vous êtes sensible passez votre chemin.

Je pensais que je serais touchée par l’histoire. Malheureusement, l'écriture et les dialogues ne m'ont pas convaincu et j'avoue m'être dépêcher de finir cette histoire pour rédiger la chronique et passer à autre chose.

En fait, je n'ai pas aimé le personnage de Lucky. C’est le héros mais il ne m’a pas du tout paru convainquant, voire même il m’a soulé. Je n’ai trouvé aucun de ces traits de caractères vrais et en plus, tout m’a paru surjoué chez lui. Alors, oui, peut-être que son franc-parler est une protection et qu’il se protège comme il peut. Néanmoins, j'ai réagi comme Nico, un autre sans-domicile fixe et je l'ai pris pour un petit con. Mais alors que Nico va changer d'opinion sur lui, moi, il m'a saoulé du début à la fin. En plus, et c'est sûrement une volonté de l'auteure, les dialogues des personnages sont écrits comme on parle ce qui signifie que les négations ne sont pas écrites, j'ai pour ma part beaucoup de mal avec ça. Bien sûr, je me suis senti désolée pour lui, il est quand même mis dehors par son père mais je n’ai pas aimé son attitude.

Ce qui a sauvé ce roman pour moi, ce sont les personnages secondaires, Ludo et Kari ainsi que Nico. Leur histoire à eux trois m'ont beaucoup plus touché que celle de Lucky. Peut-être parce qu’ils sont sans abri depuis des années et que donc j'ai eu plus d'empathie pour eux, je ne sais pas trop. Kari et Ludo sont des personnages forts que j'ai aimé découvrir. Quant à Nico, il m'a lui aussi moins touché mais je me suis prise d'affection pour lui. Ce trio va donc devenir une seconde famille pour Lucky et essayer de l'aider à s'en sortir. Mais là aussi je mets un bémol, je trouve que ça va trop vite. Effectivement Lucky est dans la rue depuis peu de temps ce qui fait, et d'ailleurs l'auteur le dit, qu'il a encore une certaine candeur. Mais cette candeur ne lui va pas du tout et donc j'ai trouvé la suite des événements est faussée. 

 

En bref : Malgré une couverture magnifique, je n'ai que peu été touché par cette histoire. Le personnage de Lucky ne m'a pas convaincu et tout le temps, je n'ai qu’agacé par lui ce qui m'a empêché de rentrer dans l'histoire. Je pense aussi que je dois être plein d'idées reçues et donc je n'ai pas trouvé cette histoire crédible. J'avoue que ça ne me plait pas d'écrire ça. Mais j'essaye d'être honnête. À vous de vous faire votre avis. 

NOTE : 5 /10

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