date de parution : 17 mars 2022
354 pages
prix : 19.50 €
Le père Côme Bieville, 28 ans, fraîchement issu du séminaire, débarque à la gare de Saint Hymne, en Bourgogne, un beau matin du mois de juin. Imaginez ce superbe et athlétique jeune homme vêtu d’une austère soutane, traversant la ville en traînant derrière lui une lourde valise ornée d’images pieuses Cela a de quoi surprendre dans cette contrée paisible.
De là à penser qu’il s’agit du remplaçant du père Garmin que l’âge a contraint à la retraite, il n’y a qu’un pas que les Saint Hymnois sont allègrement prêts à franchir. Encore faut-il le vérifier. Aussi, dès le dimanche suivant, les bancs de l’église se repeuplent et la messe retrouve tout d’un coup, une audience fascinée qu’elle n’avait plus connue depuis longtemps.
Madame la Baronne qui a tant œuvré à cet indispensable remplacement s’en réjouit. Selon cette honorable bienfaitrice, ce jeune curé à la voix d’or et au sourire angélique est une véritable aubaine pour la paroisse.
Et ce n’est pas Louise, sa chère et dévouée belle fille, qui la contredira. Le père Côme Bieville semble en effet avoir conquis tout le monde.
Reste cependant à savoir s’il saura se montrer aussi compétent que l’ont assuré ses supérieurs.
Car, il ne faut pas croire qu’à Saint Hymne, il ne se passe jamais rien.
Angela Behelle est une romancière que j’apprécie énormément, je pense que j’ai lu tous ses livres. J’adore sa plume addictive, son style bien particulier, c’est donc sans hésitation et avec beaucoup de curiosité que j’ai commencé cette romance, au résumé alléchant et à son avertissement pour les scènes de sexes explicites !
Dans cette nouvelle romance, on atterrit dans la commune de Saint Hymne, une jolie bourgade de Bourgogne, où l’arrivée du nouveau Père va provoquer bien des émois dans la gent féminine. En effet, le Père Côme Bieville, 28 ans, est à mille lieues de l’image qu’on peut se faire d’un religieux, déjà par son jeune âge, mais aussi par son physique très avantageux. Mais le pauvre Père Côme est loin d’être prêt à ce qu’il va l’attendre, notamment au confessionnal mais aussi, suite à sa rencontre, avec l’épouse du Baron de St Hymne, Louise.
Louise est une jeune femme, mariée avec un homme qu’elle déteste ; en effet, son époux le Baron de St Hymne est un personnage odieux, dont certaines scènes où il est présent m’a gênée, notamment celle avec la femme de ménage mais aussi dans la relation avec son épouse, les choses qu’il lui a fait subir lors de leurs fiançailles et à leur retour de voyage de noces m’ont écoeuré. Mais elle reste contrainte au mariage, car il l’a menacé de ne plus voir leur fils en cas de divorce ; heureusement sa belle-mère, une femme atypique, veille sur elle avec amour.
Le Père Côme est un jeune homme très pur, qui n’a jamais éprouvé le besoin du sexe, alors il est bien tourmenté par le désir et les rêves érotiques que lui inspire la jolie Louise, surtout que l’attirance physique est réciproque et qu’il va s’y mêler des sentiments profonds. J’ai trouvé que le Père Côme cédait bien vite à ses désirs, à ses pulsions sexuelles et aux avances de la belle et douce Louise.
L’histoire de Louise est bien triste, son mariage est un désastre, elle subit les tromperies de son mari sous son toit, ses premières orgasmes elle les a connu dans d’autres bras que son époux, lors de soirées échangistes où elle n’avait pas son mot à dire. Sa rencontre avec le Père Côme va enfin lui apporter le bonheur et l’amour dans sa vie.
Petit coup de coeur pour la belle-mère de Louise, une ancienne prostituée, au premier abord très respectueuse et hautaine, mais qui ne l’est absolument pas et qui complote pour le rapprochement du Père Côme et de sa belle-fille et surtout pour éloigner son fils de son épouse !
En bref : Je dois avouer que toute ma lecture ne m’a pas forcément plus, j’ai un avis mitigé sur cette romance, notamment dû aux scènes avec le Baron, c’est une homme arrogant, exigeant et mauvais .. Après l’histoire entre le Père Côme et Louise est très belle, peut-être cède-t-il un peu trop rapidement à ses désirs, mais la romance reste belle et j’adore toujours autant la plume de d’Angela Behelle.
NOTE : 8/10
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