Lorsque son grand-père décède, Camille est dévastée. C'est lui qui l'a élevée, lui qui l'a entourée d'amour. C'est auprès de lui qu'elle avait les souvenirs les plus heureux. Les plus malheureux aussi... Parce que c'est dans la maison qui a abrité son enfance qu'elle a connu son premier amour, Aymeric. Et sa première trahison. Alors qu'elle y retourne pour faire le tri dans ses affaires et faire le point sur sa vie, elle tombe nez à nez avec le voisin de son grand-père. Aymeric. L'homme dont elle ne veut plus entendre parler. L'homme qui lui a fait tant de mal. L'homme qu'elle n'a jamais pu oublier. Mais Aymeric n'est plus le même. Cet ex-taulard veut reprendre sa vie en main. Il a tout perdu à cause d'une erreur de jeunesse, et il refuse de courir le risque de retourner en prison. Mais elle est là. Camille. La femme qu'il a aimée à la folie, qu'il a haïe aussi. La femme qu'il a trahie. La femme qu'il n'a jamais pu oublier. Entre la haine et l'amour, il n'y a qu'un pas...

 Je ne sais pas trop ce qui m’a attiré pour que je choisisse cette lecture. En tout cas, pas la couverture, je n’aime pas du tout le mannequin choisi... désolée ! Mais je dois dire que cette romance MF fut une agréable surprise. C’est très drôle, je nous croyais aux Etats-Unis mais pas du tout, nous sommes ici en France.
Je savais que le thème du pardon pouvait être compliqué à gérer car c'est une notion somme toute très personnelle. J'avoue que j'ai parfois du mal à croire que le pardon soit possible dans certaines relations, dans certains romans. Néanmoins j'ai trouvé que cette histoire et ces personnages étaient cohérents et que finalement, l’histoire était assez fluide pour que ça paraisse réel et raisonnable.
C’est une lecture qu’il m’a fait passer par pleins de sentiments contradictoires. L’autrice a décidé de distiller le passé par petites touches en faisant des allers-retours entre le passé et le présent. Cette construction permet de ne découvrir ce qu’il s’est passé que par intermittence et cela participe à rendre l’histoire à la fois bouleversante mais aussi intéressante. C’est aussi pour ça que mes sentiments étaient si bouleversés. J’avais une opinion puis, je découvrais quelque chose sur les personnages et paf, ça change la donne.
J’ai eu au départ beaucoup de colère contre Aymeric, le personnage masculin. J’ai d’ailleurs cru que j’allais abandonner ce récit car la violence physique et mentale sur les femmes qui est mentionné ici m’a mis très mal à l’aise. Je n’arrivais pas à comprendre comment on pouvait pardonner et donc songer à avoir une nouvelle relation avec Aymeric alors que ce qu’il avait fait été moralement et pénalement répréhensible. Je dois préciser qu’Aymeric n’est qu’un complice de la violence et qu’il essayera de changer en cours de route, qu’il sera d’ailleurs jugé et emprisonné pour ça. Cela a changé ma vision de l’histoire et m’a fait continuer ma lecture et pencher la balance de mon sentiment final.
Il y a un juste une autre chose que pour moi n’aurait pas dû utiliser l’autrice car ça contrebalance le pardon qu’on peut finalement accorder à Aymeric : l’utilisation de l’application de rencontre. Ce choix a failli faire échouer mes meilleurs sentiments pour lui. Je trouve d’ailleurs que Camille, le personnage féminin a beaucoup de force morale. Elle suit ses instincts et même ceux de son corps et je l’ai trouvé très courageuse tout au long du livre. Mention spéciale à son grand-père snif. 

 
En bref : ça semblait mal parti au départ car la violence présente dans le passé était dur à supporter. Mais l’autrice a réussi à me faire changer d’avis notamment en mentionnant la justice et j’ai finalement appris à apprécier nos deux héros. J’ai donc passé un assez bon moment de lecture. 

NOTE : 8 / 10

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