date de parution :20 mars 2025
284 pages
prix : 20.50 €
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Les rescapés appellent Crépuscule l'effondrement de la civilisation qui a eu lieu lorsqu'un parasite a transformé la majorité de la population humaine en créatures assoiffées de sang.
Plus de quinze ans après, les survivants du Crépuscule se sont organisés pour survivre dans un environnement désormais hostile, regroupés en enclaves, des petites sociétés retranchées dans des zones fortifiées, libertaires, qui fonctionnent en autogestion, sans structure hiérarchique, ou dans des cités-États, un nouveau système de gouvernement installé dans les anciennes grandes métropoles, où ils s'efforcent de faire perdurer le monde d'avant, avec sa politique, sa technologie, sa culture...
Hugo et Lucas vivent dans une enclave reculée dans les montagnes du Vercors et ils se détestent cordialement. Hugo est prudent, charismatique, compétent dans tous les domaines, et il fait figure d'autorité. Lucas est une tête brûlée intrépide, qui excelle au combat. Lorsqu'une attaque d'infectés décime leur communauté, les laissant seuls rescapés, ils vont devoir apprendre à se respecter et à s'entraider pour survivre au cours de leur traversée de la France, pour rejoindre Saint-Malo où Hugo espère retrouver des membres de sa famille encore en vie.
Rhoo, que
c’était cool ! On a l’habitude des histoires de zombies aux
États-Unis ou plus récemment en Chine mais là, l’histoire se
passe en France et c’est trop chouette. Pour moi qui ait l’occasion
de visiter Nantes souvent, c’était très rigolo de voir cette
ville, son île, aux prises avec les zombies. (Je ne sais plus où se
passe mon autre histoire de zombies préférées, celle de Camille
Jedel). Et je ne verrai plus jamais St-Malo de la même façon.
Vous
allez me dire que, pour une histoire de zombies, j’ai l’air très
joyeuse. C’est parce que, attention petit spoil, j’ai adoré la
fin. Je ne m’y attendais pas du tout. Je l’ai trouvé extrêmement
culotté mais j’ai adoré. Il fallait oser et pour moi, le pari est
réussi. Attention, elle ne plaira pas à tout le monde mais sur moi
ça marche totalement. Je commençais à me demander où ça allait
nous mener cette histoire en voyant les pages se tourner et la fin
arriver. Et bien c’était parfait ! Bon, on ne va pas se leurrer,
j’en suis encore choquée mais ça fait du bien l’inattendu
parfois… quand ce n’est pas un parasite qui transforme les
humain.e.s en zombies quoi.
Parce que commencer ce livre le jour
anniversaire des 5 ans du confinement de la covid autant vous dire
que je n’en menais pas large au départ. Dès le départ, on est
dans le stress. Des journalistes qui courent partout, des enfants
perdus dans la forêt amazonienne et tout d’un coup, nous voilà 16
ans plus tard. Haletant du début à la fin. Bien que cette histoire
n’ait rien de nouveau sous le soleil dans les histoires de zombies,
je ne me suis absolument pas ennuyée. Il faut dire qu’on est ici
toujours en mouvement et du coup, pas le temps de stagner. J’ai
beaucoup aimé ce cheminement d’un point A à un point B. Le.a
lecteur.rice passe par toutes les émotions car on passe de
l’obscurité à la lumière, de la peur de la nuit au réconfort du
jour, j’ai été tenu en haleine tout le temps. Le début de
l’infection est bien trouvé par contre. Brrrrr frissons frissons.
Et surtout, j’ai adoré le développement des zombies. Ça, ça m’a
plu. Rhoooo trop stressant. Et cette fin bien sûr hihi. Je le redis,
parfaite pour moi.
Nous sommes ici dans une romance
ennemis-to-lover. Forcément sinon ça ne serait pas drôle. Obligés
de cohabiter ensemble alors qu’ils sont tellement différents l’un
de l’autre, Hugo et Lucas font nous mettre un peu de baume au cœur
tout au long du roman. Aucune précipitation, on prend notre temps
dans leur relation pour mon plus grand plaisir. Je retiens de ce
couple des moments de douceur parfaits dans ce monde de chaos.
J’adore ! J’ai eu peur pour eux à tellement de moments. Je suis
encore traumatisée par une des scènes d’ailleurs. Les gens sont
fous même en pleine post apocalypse.
En bref : Je vais finir par croire que j’adore les livres de zombies. Entre les « Grand maître de la cultivation démonique », le Camille Jedel que j’adore et celui-ci que j’ai dévoré (XD), je commence à aimer les histoires de morts-vivants alors que je déteste ça en film. J’adore les histoires qui naissent du chaos et ici c’est totalement le cas. De l’horreur du dehors nait une relation solide et belle qui nous offre des moments de répit dans ce récit stressant. Une super découverte et une fin parfaite pour moi mais qui ne plaira pas à tout le monde ? Venez me dire si la fin vous a déplu ou non.
NOTE : 8 / 10
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